Le chant de l’âme éperdue se meut à travers la toile
Traverse des cohortes de fidèles chemins sans début ni fin
Qui vrillent l’écho mémorial et fallacieux d’un voile
Que tente farouchement de déchirer mon regard et ma main.
Les silhouettes graciles et insaisissables de l’automne
Happent l’instant magique du rougeoiement des ors,
Me hissent dans la tourmente d’un mystère minéral et donnent
Une préciosité diaphane à ces limbes inspirés et chauds encore.
Léthargique et prostré, mon cortège de pinceaux étendards
Prend soudain la mesure des silences souverains et des perfides transparences
Et repart au combat vers cet archipel endormi trop longtemps et si tard,
Au creux duquel couvent les escarbilles d’une incandescente indifférence.
Rescapées des abysses du vide sidéral troublant et fascinant,
Du Cap Horn perfide de l’illusoire, mes couleurs libérées enfin se noient
En une sarabande éperdue et simulent un ballet harassant,
Tragique et joyeux requiem où voltigent mes émois.
Enfin, ma longue transhumance pastorale
Sur ces arides et blanches terres sans gloire
Transforme en mystérieuse quête du Graal
Le tain plombé de ma mémoire.
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Style : Poème | Par quina | Voir tous ses textes | Visite : 628
Coup de cœur : 15 / Technique : 11
Commentaires :
pseudo : BAMBE
J'ai plongé dans ton poème, j'en ai humé les couleurs et la musique puis je m'y suis replongée pour me repasser tes images et en goûter chaque mot. BRAVO
pseudo : clo
un trés joli poème bien écrit.. merci et bravo.. CDCoeur.. amicalement
pseudo : alnilam
chapeau bas !
pseudo : nani
La lecture de tes textes est une gourmandise pour tout les sens,les mots valsent,deviennent oeuvres d'art un tableau se dessine sous nos yeux..magnifique...et CDc..
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