Matin chagrin,
Un vrai temps de novembre
L’été touche à sa fin
Une brume de cendre
Envahit mon jardin.
Habitant du bassin
Le petit poisson rouge
Disparaît, le coquin
Au fond plus rien ne bouge
Dans le moindre recoin.
Par les feuilles qui tremblent
Les moineaux agités
S’inquiètent et appréhendent
Les premières rigueurs
De la fin de l’été.
Surpris par la saison
L’écureuil en retard
Des grandes provisions
Grappille au hasard
Des baies dans les buissons
Mon cœur désemparé
Par la fraîcheur qui passe
Se serre, frigorifié
Et soupirant, hélas !
Se met à frissonner.
Une colombe blanche m’a dit :
« Envolons nous
Le soleil est ailleurs
Là-bas vers le midi »
Et le vieux corbeau gris
Retrouve sa vigueur.
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Style : Poème | Par JEANPIERRE Andre | Voir tous ses textes | Visite : 1632
Coup de cœur : 16 / Technique : 11
Commentaires :
pseudo : Déméter
J'aime beaucoup cellui-là aussi !
pseudo : BAMBE
Un poème qui me rapelle mes lectures et mes rêves d'enfant. CDcoeur
pseudo : JEANPIERRE Andre
Le vieux corbeau gris est resté un enfant. Merci Déméter et BAMBE de m'encourager à le rester encore longtemps
pseudo : giggi
trés beau ce poème un peu triste nous rappelant que l'hiver est bientôt là. cordialement
pseudo : bleu indigo
ah bon, moi je ne le trouve pas triste, bien au contraire... J'aime bien le passage du poisson rouge coquin et de l'écureuil en retard. Magnifique ton poème André
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