Encore lourdes de chaleur
Les gouttes martèlent mon cœur.
Frappé, maltraité et battu
Il a résisté, qui l’eut cru !
Quand le ciel tonne et détone,
Je me réfugie dans mon nid.
Rien ne m’atteint, rien ne m’affole,
Je suis si bien dans mon lit.
En approchant de l’hiver,
La pluie s’affine et rafraîchit.
J’ai tenu bon l’année dernière,
Résisterais-je cette fois-ci ?
Je sais que l’eau est nécessaire,
Pour créer et maintenir la vie.
La mort est son corollaire,
Depuis toujours c’est ainsi.
Pour m’éviter de trop penser,
Je dévore et me désaltère.
Par mon esprit, je survivrai,
Tant que coulera la rivière.
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Style : Poème | Par JEANPIERRE Andre | Voir tous ses textes | Visite : 1220
Coup de cœur : 10 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : Déméter
Laisser l'Automne mettre toutes les couleurs de sa palette sur nos paysages...et pendant qu'il oeuvre,affiner notre propre ouvrage. L'hiver viendra avec l'espoir de jours plus longs. Les jours plus longs viendront et nous te lirons encore car tu écris si bien ( pour nous )
pseudo : princedudesert
c est tres beau à lire en cette saison ocre.Amitiés
pseudo : clo
trés beau poéme..j'aimeee l'automne avec ses belles couleurs... amitiés
pseudo : clo
trés beau poéme..j'aimeee l'automne avec ses belles couleurs... amitiés
pseudo : Bleu indigo
De belles pensées autonmales en prévision de l'hiver!!!!!!! "j'ai tenu l'année dernière"...."pour éviter de trop penser" ça me parle.
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